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Spectacles de 20h30

Huit grands spectacles à La Sala Rossa

Le Festival Voix d’Amériques (FVA) continue de prendre des risques et d’oser avec des artistes aux voix fortes et des spectacles qui sortent des sentiers battus! Huit grands spectacles sont au programme et les fidèles du FVA seront heureux de retrouver nos grands classiques, tels le Combat contre la langue de bois et le Body and Soul ainsi que notre très délinquant Cabaret DADA.

Marie-Jo Thério… libre

La Sala Rossa

25$ Désolé, complet!

En français

Comment décrire Marie-Jo Thério? Mystérieuse, voyageuse, insaisissable, inclassable, libre et fragile. On a toujours un peu l’impression qu’elle marche sur une corde raide tellement elle est vibrante sur scène comme dans la vie. Mais pour nous c’est surtout une artiste qui sait prendre des risques, qui refuse les conventions, qui se moque des attentes, et qui se donne complètement sur scène. Et nous savons de quoi nous parlons puisque nous la suivons depuis des années. C’est une improvisatrice remarquable, une bête de scène. Elle nous inspire… c’est une fille électrique!

Pour rendre hommage à une artiste aussi libre, il fallait la laisser libre. Nous lui avons offert cette carte blanche pour une soirée intimiste dans la chaleur de La Sala Rossa. Elle fait ce qu’elle veut, elle invite qui elle veut. Peut-être même le fantôme de son arrière tante, Lydia Lee (Leblanc), musicienne émigrée aux États-Unis au début du 20e siècle. Pour notre plus grand bonheur. Et les chanceux qui seront là repartiront avec un petit bout d’intensité dans la froideur d’une nuit de février.

Poètes publics

En français

Des soirées de poésie intenses où les poètes mêlent leurs textes et leurs voix avec la musique, D. Kimm en a organisées près de 200 depuis 1995! Elle avait envie de proposer un nouveau défi à ces fidèles musiciens collaborateurs, des improvisateurs remarquables qui ont compris depuis longtemps qu’il ne s’agit pas tant d’illustrer les mots mais plutôt de se connecter à l’énergie, au rythme, au souffle du poète. Elle leur a donc proposé de former un véritable band à géométrie variable qui travaillerait en collectif de manière continue.

Et les poètes, quel serait leur défi? Comment briser la traditionnelle hiérarchie texte-voix-musique? Eh bien ils allaient devoir eux aussi se mouiller, travailler en impro à partir de textes écrits et remaniés selon les pièces; ils allaient devoir utiliser leur voix de poètes comme un instrument musical et travailler l’esprit d’écoute si nécessaire en improvisation. Les courageux poètes qui ont accepté son invitation avaient déjà une bonne expérience de scène et ils ont plongé… avec innocence et intensité.

Attention, la soirée s’annonce surprenante et décapante. Pas de présentations, pas d’excuses, pas de dédicaces; plutôt de l’expérimental, de l’intensité, de la complicité… et un gros gros risque!

Myriam Pellicane — Monstres / Bob Bourdon

En français et en anglais

C’est un peu une histoire de famille cette soirée. Il y avait Michel Faubert, Bernard Falaise, Robert Seven-Crows (Bob Bourdon) qui nous parlaient tout le temps de cette Myriam Pellicane et à quel point elle est faite pour notre festival. Ils nous ont convaincu et nous accueillons donc cette étrange conteuse française pour la première fois au Canada avec son spectacle Monstres (les autres) qui propose des histoires de créatures et de destinées improbables.

Née à Tunis d’un père immigré sicilien et d’une mère issue de la pure campagne française, Myriam Pellicane a grandi en Algérie puis a vécu en France où elle a frayé avec le punk, le théâtre et la sorcellerie. Mais c’est avec le conte qu’elle se mesure finalement aux croyances populaires et aux mythes fondateurs. Son complice, le percussionniste Éric Delbouys a travaillé avec des compagnies de danse et de théâtre tout en explorant différentes formes de musique allant du jazz au flamenco en passant bien entendu par le rock. Et c’est un improvisateur exceptionnel (dixit notre ami Bernard Falaise)! En duo avec une conteuse déjantée, on ne doit certainement pas s’attendre à la traditionnelle soirée de conte mais plutôt à un spectacle surprenant et dérangeant.

Et pour rester en famille, en première partie, le si attachant conteur et chanteur Métis/Mi’kmag Robert Seven-Crows (Bob Bourdon) vient chanter en français, en anglais et en Mi’kmag. Il est accompagné des musiciens Bernard Falaise et Érik West. Il faut dire que Robert Seven-Crows (Bob Bourdon), lors de son passage au FVA en 2004, nous avait littéralement séduits. C’est la bonté et l’intégrité en personne cet homme.

Lundi 9 février 2009

20h30, 21h30

Le Miracle de Brahmine

La Sala Rossa

12$

80 places seulement, deux représentations à 20h30 + 21h30. En français

Le collectif Brahmine réunit des artistes étranges et inclassables qui ont une démarche à la fois artisanale et ludique tout en demeurant rigoureux… mais sans se prendre trop au sérieux. Ils sont influencés tout autant par Robert Houdin, Georges Méliès, les effets de «grandes illusions» que par l’esthétique des cabinets des curiosités et les sciences occultes. Le Miracle de Brahmine (titre emprunté à un film de Méliès) est leur tout premier spectacle. On y verra séances de spiritisme, communications avec les esprits, reliques dans le formol, apparitions et disparitions, magie naïve, automates, nouveaux vieux films et pire encore. Le public sera même invité à se concentrer pour participer à un miracle.

Mais tout cela est délicat et il ne faut pas contrarier les esprits. Nous accueillerons donc un maximum de 80 spectateurs pour deux représentations. Durée du spectacle: 50 minutes car il ne faut pas jouer trop longtemps avec les fluides.

Lundi 9 février 2009

20h30, 21h30

Le Miracle de Brahmine

La Sala Rossa

12$

80 places seulement, deux représentations à 20h30 + 21h30. En français

Le collectif Brahmine réunit des artistes étranges et inclassables qui ont une démarche à la fois artisanale et ludique tout en demeurant rigoureux… mais sans se prendre trop au sérieux. Ils sont influencés tout autant par Robert Houdin, Georges Méliès, les effets de «grandes illusions» que par l’esthétique des cabinets des curiosités et les sciences occultes. Le Miracle de Brahmine (titre emprunté à un film de Méliès) est leur tout premier spectacle. On y verra séances de spiritisme, communications avec les esprits, reliques dans le formol, apparitions et disparitions, magie naïve, automates, nouveaux vieux films et pire encore. Le public sera même invité à se concentrer pour participer à un miracle.

Mais tout cela est délicat et il ne faut pas contrarier les esprits. Nous accueillerons donc un maximum de 80 spectateurs pour deux représentations. Durée du spectacle: 50 minutes car il ne faut pas jouer trop longtemps avec les fluides.

MEL versus YUL ou Melbourne meets Montréal

En anglais

Le FVA reçoit pour la première fois quatre performeurs vedettes du spoken word australien qui entendent bien se déchaîner avec leurs collègues montréalais.

Athlète émérite qui fut plusieurs fois championne de slam, Emilie Zoey Baker est une insolente cowgirl qui manie tout aussi bien le miel que le poison. Poète, multi-instrumentiste, performeur, dj, sonorisateur… et barman; Justin Ashworth explore dans son travail nos rêves les plus surréalistes. Dans son dernier recueil, Sean M Whelan semblait se confronter au problème de «tatouer la surface de la lune». Et Alicia Sometimes est de ces poètes au parcours chaotique qui a notamment joué de la basse dans un groupe de hula hoop grunge! Ils arrivent de Melbourne/Australie… il faut leur trouver des manteaux, des tuques, des mitaines et les accueillir chaleureusement.

Afin de les plonger tout de go dans l’intensité montréalaise, nous avons convoqué nos plus délinquants performeurs. Tout d’abord l’irrésistible duo Puggy Hammer, formé des joyeux lurons Jason Camlot et David McGimpsey (qui agira aussi à titre d’animateur). Puis Corey Frost, notre plus érudit performeur, exilé à New-York depuis des années à finaliser son doctorat, et qui vient nous rendre visite. Finalement, nous avons le plaisir d’accueillir la toute première apparition du nouveau band de notre collaboratrice Victoria Stanton: The Capital of Plastic Daffodils (rien que le titre, c’est tout un programme), formé de Nicolas Gouin, Simon Heller, Nicolas Lê Quang, Christian Richer et Victoria.

Body and Soul 6: les danseuses parlent

La Sala Rossa

15$

En français

Les Filles électriques, c’est bien connu, aiment les filles qui en font trop, celles qui débordent, celles qui prennent de la place. Et notre directrice artistique s’interroge depuis plusieurs années à savoir pourquoi il est si compliqué pour une femme d’occuper physiquement la scène. Pourquoi une fille est toujours jugée sur son physique surtout lorsqu’elle ose prendre la scène… soit elle est trop grosse ou trop maigre, soit elle bouge trop ou pas assez, soit elle est trop sexy… ou pas assez. À chaque année dans le spectacle Body and Soul, qui en est à sa 6e édition, elle nous propose des filles qui ont une présence physique forte, des filles qui s’assument, des filles hot. Et cette année, on fait place aux danseuses. Et elles prennent un risque énorme en osant… la parole.

Comédienne et mime, Francine Alepin se consacre au théâtre corporel depuis plus de vingt-cinq ans et se passionne pour l’anthropologie du geste. Marie-Hélène Bellavance travaille sur un corps dont l’équilibre n’est jamais stable, et dont les limites physiques et psychologiques demeurent incertaines et malléables. Fine observatrice, Catherine Tardif fouille dans la mémoire collective et aime trafiquer et déjouer et explorer le désarroi. À la fois danseuse, musicienne accomplie, comédienne, actrice, auteure-compositeure et interprète, Clara Furey est une fille intense qui ne fait pas les choses à moitié. Au FVA on pourra découvrir davantage la musicienne et chanteuse. Et les Sœurs Schmutt, Séverine et Élodie Lombardo, sont deux jumelles d’origine française qui partagent non seulement le même patrimoine génétique mais un même goût pour l’absurde, l’humour et l’émotion.

Combat contre la langue de bois, cinquième round

La Sala Rossa

20$

En français

Six minutes. Pas de droit de réplique. Ils viennent vider leur sac. Le Combat contre la langue de bois, qui nous oblige à repousser les limites physiques de La Sala Rossa de quelques mètres pour accueillir le public, est devenu un véritable spectacle-culte. Particulièrement apprécié par ceux qui sont tannés d’entendre sur les tribunes publiques les vieilles cassettes rejouant les mêmes paroles vides.

Ils feront mordre la poussière à cette maudite langue de bois (et ils ne s’excuseront pas ensuite pendant deux semaines): Anaïs Barbeau-Lavalette (engagée et depuis longtemps), Mathieu Beauséjour (activiste culturel et anarcho-utopiste), Enrica Boucher (implacable et dérangeante dans Un peu de tendresse bordel de merde), Manuel Foglia (direct, c’est de famille), Louise Harel (ah ah, vous êtes surpris, notre première politicienne), Chantal Lamarre (impertinente mais toujours aussi pertinente), Émilie Monnet (comédienne anishnabeg qui a des choses à nous dire), Yann Perreau (naturellement inclassable) et Émile Proulx-Cloutier (comédien, réalisateur et co-créateur avec Anaïs du site engagé unissonsnosvoix.ca).

Afin d’éviter de mettre le public KO, nos arbitres musicaux, Fred Fortin et Olivier Langevin (aussi fidèles depuis cinq ans) feront taire ceux qui s’étireront un peu trop au-delà du temps alloué!

Cabaret DADA Surréaliste — Spectacle de clôture

En français et langues inventées.

Entre 1916 et 1925, les dadaïstes voulaient remettre en cause les conventions et les contraintes idéologiques, artistiques et politiques. Comme nous. Ils rejetaient les convenances, la raison et la logique. Comme nous. Ils aimaient l’extravagance et la liberté de création. Comme nous. Et surtout, ils cherchaient cette liberté particulièrement dans le langage, qu’ils aimaient lyrique et hétéroclite. Comme nous!!!

Suite au succès fulgurant de notre premier Cabaret DADA, nous récidivons cette année avec un Cabaret DADA et Surréaliste comme spectacle de clôture. Encore une fois, nous avons convoqué les artistes les plus fous de Montréal, on leur a dit que tout était possible (sauf un gros cachet), du texte au costume en passant par l’interprétation. Et nous avons réuni une distribution complètement délirante, insolente démesurée improbable. À bas la raison et vive l’extravagance! De plus, pris d’un instant de folie typiquement dadaïste, nous avons maintenu le prix du billet à 15 $ seulement pour cette soirée folle et fofolle animé par la délicieuse Nathalie Claude.

Avec le duo hystérique Azina et Chiwawa (Langevin/Lecourtois), le duo amoureux et désinvolte Geneviève et Matthieu, l’inclassable Groupe de poésie moderne, la toujours touchante Marie Brassard, le Véritable Idiot Professionnel François Gourd, les esthéticiennes de l’âme de Toxique Trottoir, les poétiques enchanteurs de Kobol marionnettes, Nathalie Derome et Frank Martel (un autre duo amoureux et inclassable!) et les musiciens déjantés de L’Orchestre d’Hommes-Orchestre

23h DJ Khiasma — gratuit

Et à partir de 23h00 c’est la fête avec DJ Khiasma. Et c’est gratuit! C’est clair, Les Filles électriques sont devenues folles!

Abonnez-vous à la liste d’envoi des Filles électriques:

Page fva2009@series.20h30 générée à Montréal par litk 0.550 le mercredi 4 février 2009. Conception et mise à jour: DIM.