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Salon de la marginalité

Les Filles électriques cherchent depuis leur création à donner place aux voix différentes ou marginalisées, et le FVA, ne déroge pas à ce principe. En 2005 et 2006, nous avions présenté le Salon de la Marginalité qui réunissait le samedi après-midi à la Sala Rossa une trentaine de nouveaux éditeurs, de petites revues et quelques groupes communautaires. Après une absence d’un an du Festival, le Salon de la marginalité revient, mais dans une formule différente.

À chaque jour entre 16h00 et 20h00 à la Galerie Espace, un groupe ou des artistes sont invités à faire découvrir leur travail. L’espace leur est offert, c’est à eux de jouer. Et aussi au public puisque c’est gratuit et que c’est un bon moyen d’en savoir plus sur les multiples facettes de notre communauté, de s’intéresser aux autres et de solidariser.

Samedi 2 février 2008

16h00

Rassemblement de nouveaux éditeurs et de jeunes revues

Galerie Espace

Entrée libre

C’est le SUPERMAGAZILIVRE ou la petite foire des grands éditeurs. On y retrouvera entre autres Les Éditions Rodrigol, l’Oie de Cravan, le Quartannier, Poètes de Brousse, Les Herbes Rouges, Mille Putois, Les Éditions de ta Mère, Ectropion et quelques autres. C’est une occasion en or d’aller découvrir ce qu’il est très difficile de voir dans les librairies et les grandes chaînes. Et c’est surtout le moment d’aller jaser avec les éditeurs et les organisateurs qui seront sur place.

Dimanche 3 février 2008

16h00

Rassemblement de nouveaux éditeurs et de jeunes revues

Galerie Espace

Entrée libre

Même événement que le 2 février

Lundi 4 février 2008

16h00

Karen Spencer

En anglais. La performeuse Karen Spencer nous présente son travail (en anglais). Cette artiste est une voyageuse, une flâneuse, une dompteuse de trains et une distributrice de rêves. Elle s’intéresse aux aspects plus banals de l’existence et met en relief leur valeur poétique, en prenant le temps de prendre le temps. Ses œuvres ont été présentées dans différents centres d’artistes au Canada et en Europe. Mais son lieu favori de présentation demeure la rue.

Pour son projet Porteur de rêves, pendant un an elle est descendue dans la rue avec des panneaux de carton sur lesquels étaient inscrits ses rêves. Se produisait alors un dialogue avec les gens de la rue, offrant la possibilité de pénétrer dans l’univers onirique des autres. Puisque l’intervention avait lieu dans la rue et que le carton utilisé pour communiquer les rêves était récupéré, il s’établissait une relation directe entre ces actions artistiques et les personnes itinérantes. Karen a également consacré l’année à développer des liens avec les personnes en difficulté qui fréquentent le Centre de jour St-James à Montréal.

Mardi 5 février 2008

16h00

Jacinthe Loranger, artiste visuelle

L’artiste visuelle Jacinthe Loranger a carte blanche pour présenter son travail. Croisée longtemps à la Casa del Popolo où elle travaille comme serveuse, elle cachait un formidable talent d’artiste visuelle, avec une production incroyablement originale. Les Filles électriques, parce qu’elles aiment son travail, lui ont proposé d’occuper l’espace durant une journée dans le cadre du Salon de la marginalité.

Mercredi 6 février 2008

16h00

Projet Autochtone du Québec

Galerie Espace

Entrée libre

Projet Autochtone du Québec (PAQ) est un centre d’hébergement qui accueille des itinérants autochtones, Inuits et métis depuis maintenant quatre ans. Le centre est ouvert autant aux hommes qu’aux femmes entre 16 et 80 ans. Il s’agit d’un centre exclusivement réservé aux autochtones qui peuvent ainsi côtoyer des gens de même communauté et parler leurs propres dialectes sans préjugés.

La rencontre du 6 février se déroulera en deux temps. En première partie, Paul Rivet, jeune Inu et intervenant communautaire depuis quatre ans, vient nous parler du PAQ et nous présente des projets vidéos réalisés en collaboration avec le Wapikoni Mobile. En deuxième partie, Donald Tremblay, un Inu survivant des pensionnats, vient partager son vécu. Une occasion exceptionnelle de mieux connaître et de rencontrer dans un contexte privilégié ces Autochtones qui font aussi partie de notre communauté.

On peut rejoindre le PAQ au 514-879-3310 (surtout le soir).

Jeudi 7 février 2008

16h00

Diane Trépanière reçoit — 1

Galerie Espace

Entrée libre

L’artiste intervenante Diane Trépanière reçoit les participantes de La rue des Femmes de Montréal et de l’Arrêt-Source qui présentent leurs écrits et photos.

Les femmes en difficulté ont aussi besoin de rêve et de beauté. Puisque plusieurs organismes compétents s’occupent déjà de leurs besoins physiques et psychologiques, Les Filles électriquescherchent à compléter cette aide par le biais de projets artistiques et de création. Ainsi, depuis trois ans elles travaillent avec l’artiste intervenante Diane Trépanière. C’est grâce à son engagement et à sa générosité qu’elles ont réalisé et publié deux livres magnifiques en collaboration avec des maisons d’hébergement pour femmes en difficulté: Écrire et sans pitié (éditions du Passage, 2006) en collaboration avec l’Arrêt-source, et l’ABCd’art de La rue des Femmes (Remue-ménage, 2007), en collaboration avec La rue des Femmes de Montréal.

Artiste interdisciplinaire, Diane Trépanière est photographe de formation et a participé à plusieurs événements collectifs en plus d’avoir produit quatre installations solos. En 1999, elle a notamment réalisé une installation photographique à la mémoire des quatorze femmes victimes de la tragédie de Polytechnique et, dans le cadre de la Marche mondiale des femmes en l’an 2000, elle a créé une autre œuvre commémorative dans le parc Émilie-Gamelin à Montréal. Elle a fait paraître Des pas sur l’ombre (Remue-ménage, 2004), un recueil de textes d’intervenantes en maison d’hébergement. Son travail a été présenté dans des centres d’artistes, musées et maisons de la culture au Québec. Depuis plusieurs années, elle anime des ateliers de photographie et d’écriture à La rue des Femmes et des ateliers d’écriture à l’Arrêt-Source.

Depuis sa fondation en 1994, La rue des Femmes de Montréal / Herstreet accueille des femmes en situation d’itinérance et de grande difficulté en les accompagnant dans un processus de guérison et de reprise de pouvoir sur leur vie. Cet organisme accorde une place primordiale à l’expression artistique comme moyen de reconstruction et d’inclusion sociale.

En plus d’offrir le gîte, le couvert et la sécurité physique aux jeunes femmes de 18 à 30 ans qui y sont accueillies, L’Arrêt-Source leur procure soutien, accompagnement et encadrement sur une période pouvant aller jusqu’à deux ans.

Vendredi 8 février 2008

16h00

Diane Trépanière reçoit — 2

Galerie Espace

Entrée libre

L’artiste intervenante Diane Trépanière reçoit les participantes de La rue des Femmes de Montréal et de l’Arrêt-Source qui présentent leurs écrits et photos.

Les femmes en difficulté ont aussi besoin de rêve et de beauté. Puisque plusieurs organismes compétents s’occupent déjà de leurs besoins physiques et psychologiques, Les Filles électriquescherchent à compléter cette aide par le biais de projets artistiques et de création. Ainsi, depuis trois ans elles travaillent avec l’artiste intervenante Diane Trépanière. C’est grâce à son engagement et à sa générosité qu’elles ont réalisé et publié deux livres magnifiques en collaboration avec des maisons d’hébergement pour femmes en difficulté: Écrire et sans pitié (éditions du Passage, 2006) en collaboration avec l’Arrêt-source, et l’ABCd’art de La rue des Femmes (Remue-ménage, 2007), en collaboration avec La rue des Femmes de Montréal.

Artiste interdisciplinaire, Diane Trépanière est photographe de formation et a participé à plusieurs événements collectifs en plus d’avoir produit quatre installations solos. En 1999, elle a notamment réalisé une installation photographique à la mémoire des quatorze femmes victimes de la tragédie de Polytechnique et, dans le cadre de la Marche mondiale des femmes en l’an 2000, elle a créé une autre œuvre commémorative dans le parc Émilie-Gamelin à Montréal. Elle a fait paraître Des pas sur l’ombre (Remue-ménage, 2004), un recueil de textes d’intervenantes en maison d’hébergement. Son travail a été présenté dans des centres d’artistes, musées et maisons de la culture au Québec. Depuis plusieurs années, elle anime des ateliers de photographie et d’écriture à La rue des Femmes et des ateliers d’écriture à l’Arrêt-Source.

Depuis sa fondation en 1994, La rue des Femmes de Montréal / Herstreet accueille des femmes en situation d’itinérance et de grande difficulté en les accompagnant dans un processus de guérison et de reprise de pouvoir sur leur vie. Cet organisme accorde une place primordiale à l’expression artistique comme moyen de reconstruction et d’inclusion sociale.

En plus d’offrir le gîte, le couvert et la sécurité physique aux jeunes femmes de 18 à 30 ans qui y sont accueillies, L’Arrêt-Source leur procure soutien, accompagnement et encadrement sur une période pouvant aller jusqu’à deux ans.

Abonnez-vous à la liste d’envoi des Filles électriques:

Page fva2008@series.salon générée à Montréal par litk 0.550 le lundi 17 mars 2008. Conception et mise à jour: DIM.